L’étude du Collège roumain des médecins révèle que l’intention déclarée de migration parmi les médecins diffère entre les femmes et les hommes. Pour les réponses « Probablement oui », les pourcentages étaient de 23,1 % (hommes) et 20,7 % (femmes), respectivement. Pour la réponse « Bien sûr oui » de haute intensité, les pourcentages étaient de 8,4 % et 5,2 %, respectivement.

Six médecins sur 10 de moins de 35 ans ont affirmé positivement une intention probable (40,3%) ou sûre (17,2%) de migrer. L’intention déclarée de migrer la plus élevée a été enregistrée parmi les médecins de la région de Bucarest-Ilfov (30,4%) et de la région du Sud-Est (29,6%), puis, avec des chiffres inférieurs mais similaires, de la région du Nord-Ouest (28,1%) et de la région du Nord-Est (28,2%).

Une perte à long terme

L’organisme professionnel médical qui a enregistré une valeur minimale de l’indicateur est situé dans la région de l’Ouest, plus précisément, 22,2%. Les spécialités les plus vulnérables se trouvent dans les groupes des soins intensifs et de la médecine d’urgence (39,2 %), de l’oncologie (39 %) et de la chirurgie générale (35,2 %), tandis que les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés dans les groupes de médecine familiale (16,4 %) et de santé publique (17,8 %).

Je pense qu’il s’agit d’une perte à long terme pour la Roumanie et que nous devons réfléchir à certaines politiques visant à conserver les ressources humaines en général, et pas seulement les médecins. Dans tous les domaines, ce phénomène existe; Et les travailleurs sociaux migrent, et les ingénieurs migrent, et ainsi de suite. Quand nous sommes jeunes, nous avons des besoins et des aspirations beaucoup plus grands. La plupart du temps, ces besoins ne sont pas satisfaits parce que nous n’avons pas les revenus nécessaires. En général, le revenu augmente avec l’avancement de la profession à mesure que nous vieillissons, ce qui nous permet de répondre à nos besoins. Dans ce contexte, il est compréhensible qu’à un jeune âge, la tendance migratoire soit beaucoup plus élevée », estime le professeur associé Nicolae Adrian Dan, PhD, membre de l’équipe de recherche.